Le candidat conservateur prend plusieurs engagements
POLITIQUE. Le développement de l’Internet et de la téléphonie cellulaire, le développement de la filière forestière et de la filière électrique, le développement des attraits touristiques, le nettoyage de la Belgo et aider à régler la problématique de l’usine d’eau potable du Lac-à-la-Pêche à Shawinigan, ce sont là les principaux engagements du candidat du Parti conservateur du Québec (PCQ) dans Laviolette-Saint-Maurice Pierre-David Tremblay.
L’ancien maire de La Tuque Pierre-David Tremblay s’est lancé en politique provinciale avec le PCQ pour son approche de centre droit différent des autres partis. « J’ai été approché par différents partis autant au fédéral qu’au provincial, et plus intensément en janvier dernier. C’est l’ancien maire de Trois-Rivières Yves Lévesque qui m’a appelé afin que je rencontre Éric Duhaime. Pour lui, j’avais défendu beaucoup de dossiers lorsque j’étais maire de La Tuque, notamment le projet de gaz naturel liquéfié (GNL). Le PCQ était le seul parti de développement des ressources naturelles. »
S’il est élu, le candidat n’en démord pas pour le développement de l’Internet et de la téléphonie cellulaire sur le territoire. « C’est un combat que je fais depuis 2015.Il y encore des trous. J’ai fait le test récemment, entre Grandes-Piles et La Tuque, le cellulaire a coupé 15 fois, sur une période allant d’une minute et demie à 20 minutes. Et il n’y a aucune connexion vers le Lac-Saint-Jean entre les kilomètres 124 et 205. Et il n’y a aucune solution connue pour l’enfouissement de la fibre. Les autorités à Parent sont connectées, mais pas les citoyens. C’est la même chose à Lac-Édouard. »
Le développement de la filière forestière est important pour le candidat. « La forêt, c’est 2000 emplois à La Tuque, et 6000 emplois en Mauricie. Il faut aller chercher de la deuxième et de la troisième transformation. Il y a deux volets à l’industrie forestière, ça fait travailler des gens, le gouvernement pourrait aussi donner des redevances pour permettre d’entretenir des chemins. C’est la même chose pour nos barrages hydroélectriques, Hydro-Québec pourrait être plus généreuse avec les redevances pour une entreprise qui fait 4 milliards de dollars par année. »
La filière électrique a fait des grands pas au cours des dernières années en Mauricie. « Tous les transports vont devenir électriques prochainement, et on a une place de choix ici. On a la main-d’œuvre, et on a l’espace et la nature où les gens peuvent pratiquer ça, les VTT, les motomarines, les motoneiges. Il y aura aussi prochainement des batteries qui iront dans tous les outils, comme un chariot élévateur. Il faut faciliter et encourager la promotion de ces PME technologique dans la filière électrique. Je crois aussi que l’UQTR et le Cégep de Shawinigan ont un gros rôle à jouer pour les métiers professionnels. Au lieu de jouer dans l’huile, les mécaniciens auront de la formation électromécanique. Pour ça, la formation ne doit pas être seulement sur les bancs d’école. Un peu comme l’École forestière à La Tuque, la formation se fait en classe, mais beaucoup sur le terrain aussi », exprime M. Tremblay.
Le candidat veut aussi développer le monde touristique de la région. « On a la rivière, les parcs, mais aussi 75 pourvoiries. C’est une fortune! Ça veut dire que la pêche et la chasse sont en santé, et de plus en plus ces activités deviennent familiales. Ça sera plus difficile d’acheter des chalets, alors il faut en faire la promotion. »
Ce n’est pas une cachette, c’est feu et eau entre le candidat du PCQ et la députée sortante. « Je n’ai pas eu de bonnes relations avec elle quand j’étais à la mairie de La Tuque. Ce n’est pas une femme d’action, mais une femme de parti. Seulement pour le projet de GNL, c’était 10 M$ en retour pour La Tuque pour un projet entièrement du privé. Pour moi la CAQ, ç’a été une illusion lors des quatre dernières années », conclut le candidat.