L’opération policière est terminée au Collège Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse
MONTRÉAL — Après un confinement de près de quatre heures, vendredi, les étudiants et le personnel du Collège Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, peuvent quitter leur local.
La Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) indique à 17h45 que «les lieux et les personnes ont été sécurisés, qu’aucun acte criminel n’a été commis au Collège Lionel-Groulx au cours des dernières heures» et qu’il n’y a «aucun blessé et aucune arrestation».
Une opération policière avait été déclenchée plus tôt en après-midi en raison d’un «individu possiblement armé».
Selon un communiqué de la RIPTB, les autorités policières ont reçu, vers 13h55, un appel les informant de la présence d’un individu suspect. Des policiers ont été «rapidement déployés» au Collège Lionel-Groulx et un «code de confinement» a été lancé.
Les étudiants et le personnel du cégep ont reçu, peu après 14h, la consigne de se confiner dans leur local jusqu’à nouvel ordre.
La RIPTB a indiqué sur sa page Twitter que des policiers avaient été envoyés sur place pour confiner l’établissement par «mesure préventive».
Un gazouillis publié vers 15h20 mentionnait que la «sécurisation» du cégep était toujours en cours, invitant également le public à éviter le secteur.
La direction du collège avait également indiqué sur la page Facebook de l’établissement que la situation était «sous contrôle policier» et que les recherches se poursuivaient.
«Il s’agit d’une mesure préventive, un individu suspect aurait été aperçu à l’extérieur du Collège», pouvait-on lire dans la publication.
Lors d’un point de presse environ une heure avant le déconfinement, l’inspecteur-chef Luc Larocque de la RIPTB a procédé à un rappel du déroulé des événements.
«Ne prenant aucune chance, on a confiné le collège et on a procédé, d’une part, à la vérification en périphérie du collège pour ensuite débuter la fouille minutieuse des lieux», a-t-il expliqué.
«C’est un établissement complexe au niveau de sa configuration», a ajouté M. Larocque, qui n’a pas dévoilé le nombre de policiers déployés.
Il indiquait à ce moment n’avoir aucune information laissant croire qu’un suspect était entré à l’intérieur du collège ni qu’il y avait un suspect bel et bien armé.
«Je sais qu’il y a plusieurs images qui circulent sur les réseaux sociaux, a-t-il dit à propos d’une personne sur les lieux. On cherche à entrer en contact avec (cet) individu.»
Il a précisé que plus de 100 personnes se trouvaient dans l’établissement, même si le chiffre est difficile à déterminer, car «plusieurs personnes sont sorties au moment du confinement».
Un service d’aide psychosocial sera disponible au Centre culturel et communautaire Thérèse-De Blainville au 120, boulevard du Séminaire, si des personnes en ressentent le besoin.
Sur Twitter, le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a affirmé avoir été avisé rapidement de la situation au Collège Lionel-Groulx, précisant que ses équipes «suivent la situation de près».
Le collège accueille quelque 6000 étudiants.