Saison de rêve pour Audrey Lapolice
CHEERLEADING. Il y a bientôt un an qu’Audrey Lapolice a fait le saut chez les Flyers All-Starz Cheerleading, à Montréal. Après d’innombrables heures de route et d’entraînement, sa saison s’est conclue avec une troisième place mondiale à Orlando.
Membre de longue date du Club de cheerleading trifluvien TR Cheer, Audrey s’est dirigée vers Montréal pour y pratiquer le cheerleading niveau 7.
« Trois-Rivières est un excellent club et ils sont très bons dans leur programme national et mondial. Je suis venue du côté de Montréal parce que le club offrait le niveau 7 universitaire. Je savais que c’était un très bon club. D’ailleurs, les Flyers All-Starz ont eu trois premières places, une deuxième place et une troisième place à Orlando. Au cumulatif, on s’est classé troisième au monde », lance d’emblée l’athlète de 22 ans.
« Ce fut une saison chargée. Je voyageais deux fois par semaine de Saint-Boniface à Montréal, d’août à avril. C’est beaucoup, mais c’est ma passion. J’avais aussi une collègue de Trois-Rivières avec qui je pouvais voyager. »
La toute nouvelle formation dont elle fait partie, Karma Coed, n’a pas déçu avec trois championnats et une troisième place mondiale.
« On a fait trois compétitions cette saison et on a eu trois premières places. On s’est aussi fait inviter au Canadian Cheer Worlds Face-Off de Niagara Falls. Normalement, les 14 meilleurs clubs au Canada sont invités, mais cette année c’était 11. Déjà d’être invité là-bas, on était vraiment surpris, surtout que c’était la première année de Karma Coed. On a remporté une quatrième place quand même, avec un chèque », ajoute celle qui obtiendra son baccalauréat en Sciences infirmières (afin de devenir infirmière clinicienne) dans les jours à venir.
« J’ai adoré l’expérience (en Floride). C’était ma deuxième présence et avec les Flyers All-Starz, c’était vraiment strict. C’était très mode athlète. On reste à l’hôtel et on pratique. On n’avait pas le droit d’aller au soleil ou à la piscine. C’est une de mes plus belles expériences que j’ai pu vivre dans ma vie et j’ai adoré ça même si c’était quand même stressant comme compétition. »
La native de Saint-Boniface, qui occupe déjà un poste d’infirmière à Shawinigan, ne sait pas si elle sera en mesure de poursuivre sa passion la saison prochaine.
« Je fais du cheerleading depuis neuf ans, déjà. Avant, j’ai fait de la gymnastique depuis l’âge de 4 ans. J’avais le découvert le cheerleading à mon école secondaire Val-Mauricie, à Shawinigan-Sud. L’année suivante, je commençais déjà le cheerleading compétitif, se souvient-elle. Maintenant, je tombe en mode hésitation. Je ne sais pas si je vais pouvoir concilier le travail avec le sport. C’était plus évident en étant étudiante. Là, on va travailler cinq jours par semaine, et un week-end sur deux. Les compétitions sont toujours le week-end. »
« Je ne sais pas si je vais pouvoir voyager et faire les entraînements de soir. Une amie m’avait dit, récemment: Ton corps va te le dire quand viendra le temps d’arrêter. Bon, mon corps lui est prêt à continuer et j’ai encore la même passion pour mon sport. Par contre, si je dois arrêter, cette troisième place aux championnats du monde fait en sorte que je me sens quand même très accomplie en tant qu’athlète. Bref, Audrey l’athlète veut continuer, mais Audrey l’infirmière devra prendre ses responsabilités (rires) », conclut-elle.