Défis du Parc : rencontre avec Dominique Burlet
Encore cette année, l’Hebdo et l’organisation des Défis du Parc vous amènent à la rencontre de personnes inspirantes qui participeront à l’événement en septembre prochain, soit en vélo, à la course, ou les deux! Ils vous partagent leur parcours et leurs motivations à prendre part à cet événement de renommée, et ce, année après année! Cette semaine, rencontre avec Dominique Burlet!
Rencontre avec Dominique Burlet
Arrivé en 2018 au Canada avec son épouse, Dominique Burlet a vécu sa première année au Québec à Montréal. En 2019, ils se sont installés à Shawinigan pour le travail.
« La Mauricie comblait déjà nos attentes par ses étendues de nature et ses parcs époustouflants. Nous nous sommes alors jetés dans les activités, marches, canot, raquette… Il ne manquait que la course, c’est là que j’ai pris la main tendue par le SANA. En fait, c’est mon épouse Christel qui a relevé le défi la première et j’ai sauté dans la potion magique proposée… et maintenant difficile de s’en passer! » raconte le nouvel arrivant.
Pour l’homme de 60 ans, qui est inscrit au défi Course en sentier, 7 km, ce sera une deuxième participation.
« Ce sera mon second défi du parc et probablement le début d’une longue série. Le défi est un vrai moment de regroupement d’amoureux de la diversité, du sport et de la nature. Des valeurs dont l’humain a bien besoin en ce moment. »
Qu’est-ce qui vous motive?
« Rejoindre l’équipe du SANA était motivant pour nous à plusieurs titres. Tout d’abord rejoindre un groupe qui porte le respect et la diversité en lui. Il y a une intégration à tous les niveaux, amical, culturel et sportif. Le groupe est le reflet de la diversité. J’ai 60 ans cette année et courir avec une équipe où jeunes et anciens s’entraident n’est que du bonheur. »
Il faut savoir que le Service d’accueil des nouveaux arrivants (SANA) de Shawinigan, forme un groupe de participants aux Défis du Parc depuis quelques années maintenant. Tous les membres bénéficient d’un plan d’entrainement et se mettent en action tous ensemble pendant les mois qui précèdent l’événement.
« Cela a permis de créer des relations et un groupe solide, ajoute Dominique Burlet. On ne fait pas de distinction entre ancien et nouveau. On court tous ensemble pour le plaisir d’achever quelque chose en groupe. »
Il explique que pendant l’entrainement, les plus performants insufflent la motivation et l’énergie aux autres.
« Comment quand on court vite ne pas s’ennuyer avec quelqu’un de moins rapide me direz-vous ? Et bien c’est simple, les premiers font des allers-retours pour venir reprendre les derniers. Venez nous voir le mardi à l’entrainement, c’est un vrai moment d’équipe et de fun. J’en ai même pris le goût d’être un des moteurs (en toute humilité) du groupe. On se regroupe, on s’échauffe sous les recommandations collectives ou sous les conseils de Pem, notre Yoga man. On fait des exercices graduels et on court au moins 4 km. On termine nos séances par des étirements et surtout une belle séance photo de groupe. On bâtit l’album souvenir. Le jour de la course, tout le monde sera prêt et personne ne sera laissé en chemin. »
« D’un point de vue personnel, je ne courrais pas il y a un an et aujourd’hui j’ai retrouvé de l’énergie, de l’envie. Cela n’aurait pas été possible sans l’accompagnement de mon épouse et du groupe du SANA. Je me donne chaque semaine un petit challenge pour faire mieux et c’est ce qu’on essaye d’inculquer au groupe tout en gardant un seul objectif: le plaisir de courir. »
Qu’auriez-vous à dire à une personne qui n’ose pas embarquer dans une telle aventure?
« Je dis souvent aux plus jeunes avec nous: si je peux le faire, vous pouvez ! Alors, je dirais la même chose à ceux qui hésitent. Lors du premier entrainement, après une minute de course et une minute de marche, j’étais épuisé. Aujourd’hui, grâce au travail d’une belle équipe je cours jusqu’à 10 km. Donc, nous vous attendons, plus on est de fou plus on court…comme des poulets. »