Nolan Paquin est 7e au Canada… à 5 ans!

BMX. La passion pour la course s’est transmise de génération en génération chez les Paquin. Si Camil Paquin était un pilote de courses automobiles, son petit-fils Nolan a choisi une autre option lui, soit le BMX.

Nolan Paquin est âgé de 5 ans. Il en est à sa deuxième saison de compétitions chez les 5-6 ans et il n’y est pas en touriste. Il est maintenant le deuxième meilleur pilote du Québec, et le 7e au Canada. « J’ai vu des vidéos de BMX sur ma tablette et ç’a avait l’air le fun. J’ai demandé à mes parents si je pouvais en faire moi aussi. Je ne faisais pas encore de sport et papa a dit oui », lance-t-il fièrement.

« Je pense qu’il a appris à pédaler avant de marcher (rires), lance le paternel, Camil Junior Paquin. Il a commencé le BMX à l’âge de trois ans. Lorsqu’on l’a amené la première fois, ma femme et moi on s’est regardé et on s’est demandé si on le lâchait lousse en bas du départ de cinq mètres. Il a tout de suite aimé ça et il a eu de la facilité à s’adapter très rapidement. »

Nolan a commencé avec de petites compétitions québécoises, dont une à Vaudreuil et une autre à Crabtree, tout près de Joliette. Par la suite, il a rejoint le Club de BMX Shawinigan. L’an dernier, il compétitionnait chez les 5-6 ans et ça s’est bien passé. Il n’avait que 4 ans. 

« Je suis allé à Vancouver faire une course nationale et j’ai réussi une 2e place, une autre 2e place et une 3e place. Cette semaine, j’ai fait une course au Lac-à-la-Tortue (course régionale) et j’ai eu quatre premières places », confie-t-il.

« Il est dominant!, ajoute papa. Même à la compétition provinciale de Saint-Jean-sur-Richelieu, il a fini en 2e place sur 60 pilotes. Celui qui a fini le premier est très bon et il provient d’une famille qui ont fait du BMX. Il est premier au Québec et 4e au Canada. Pour ce qui est de Nolan, sa performance à Vancouver fait en sorte qu’il est qualifié pour le championnat mondial qui aura lieu à Rockhill, aux États-Unis. On ne pense pas y aller parce que ce serait beaucoup de stress de courir devant 30 000 spectateurs et il est très jeune. C’est un championnat 8 ans et moins alors il serait en piste avec des jeunes de 7 et 8 ans. On va se reprendre dans quelques années! »

Les trophées et les médailles

Celui qui amorcera sa première année à l’automne prochain ne s’en cache pas, le BMX est une véritable passion. « J’aime gagner des trophées et j’aime gagner des médailles, témoigne-t-il. Mais si on n’arrive pas première place, ce n’est pas grave non plus. J’aime aller m’amuser et me faire des amis. J’aime ça aussi sauter dans les airs et sauter les bosses, même si c’est encore dur deux bosses collées parce qu’il faut mouler la roue. »

« Il adore ça et on est fier de lui, ajoute Camil Junior. On est content qu’il aime autant ça et que ce soit lui qui est choisi son sport. Il est entre très bonnes mains aussi du Club de Shawinigan avec Émile Lucas Thériault qui s’occupe du volet compétitif et Denis Junior Bédard qui s’investit beaucoup auprès des jeunes lui aussi. On va continuer de l’encourager là-dedans. Ça nous fait des étés chargés, mais on aime ça. On part avec le motorisé et on campe souvent proche des circuits de compétitions. »

Rappelons que le BMX a fait son entrée aux Jeux olympiques en 2008. Il existe aussi des épreuves de BMX au X Games.

« C’est sûr qu’au Québec, c’est plus difficile parce que nous n’avons pas les infrastructures pour pouvoir pratiquer à l’année, explique le paternel. Sur la scène canadienne, on le voit la différence avec un garçon d’Edmonton et un garçon de Vancouver qui ont la chance de faire du BMX à l’année. Ici, on peut le faire pendant 5 ou 6 mois, maximum. »

« Par contre, on est allé dans un centre d’entraînement à Aruba, en hiver, pendant un mois. C’était magnifique comme place et il y avait des membres de l’équipe nationale, des athlètes de la Colombie, de l’Allemagne et des États-Unis, entre autres. Je pense qu’il y avait 700 participants alors ce fut une très belle expérience pour Nolan », conclut-il.

Le mot de la fin était réservé à Nolan, auquel il a tout simplement répondu « Merci » pour cette entrevue.