L’eau, la Belgo et l’urgence
PRIORITÉS. La station de traitement de l’eau du Lac-à-la-Pêche, le site de la Belgo et l’urgence de l’hôpital de Shawinigan figurent sur le haut de pile des dossiers qui occuperont Marie-Louise Tardif en 2024.
« L’usine d’eau potable, c’est un dossier prioritaire qui a déjà pris déjà beaucoup de temps, mais qui va en prendre encore », prévoit la députée de Laviolette – Saint-Maurice qui dit qu’avant d’aborder la question d’une aide de Québec, des étapes sont à franchir du côté de l’environnement.
« Pour ma part, je vais suivre ça de près avec le ministre de l’Environnement et son cabinet. Pour l’instant, le ministère a donné des devoirs à la Ville de Shawinigan. Quand on en sera arrivé à une conclusion du côté de l’environnement, je vais aborder la question au niveau des programmes de financement avec la ministre des Affaires municipales », mentionne Marie-Louise Tardif qui affirme être en contact régulier avec les citoyens résidents à proximité de l’usine de traitement.
La députée caquiste s’attend aussi à ce que le ministère de l’Environnement dévoile ce printemps l’étude de caractérisation des sols du site de l’ancienne Belgo. « Ça aussi c’est un dossier important, mais au moins, ça ne pollue pas. « Avec ce document, on va pouvoir élaborer un plan d’action avec un échéancier concret. On en a plein les bottes avec ce dossier-là, mais il suit son cours. »
Marie-Louise Tardif entend également dans les prochains mois tirer les ficelles pour faire bouger le projet d’agrandissement de l’urgence de l’hôpital de Shawinigan. « C’est un dossier qui est là depuis près de dix ans. On se doute que le coût du projet a doublé et peut être même triplé aujourd’hui. J’ai rencontré les médecins de l’hôpital il y a une couple de mois et j’ai relancé le ministre de la Santé. C’est un dossier que je pousse avec le CIUSSS pour démontrer qu’il y a un réel besoin. »
Entre ces dossiers et ses participations à des commissions parlementaires à Québec, la députée de Laviolette – Saint-Maurice soutient qu’elle ne veut pas négliger ses électeurs. « On traite environ 800 cas de comté par année comme on les appelle dans notre jargon. Ce sont des citoyens qui vivent des problèmes avec des ministères ou des organismes. On fait des téléphones ou on rencontre des intervenants », termine Marie-Louise Tardif.