Un parc au nom d’un grand bénévole

SHAWINIGAN.  Même si tous les gens du secteur de Saint-Georges-de-Champlain appelaient déjà ce parc par le nom du bénévole, le parc Alphonse-Trépanier fait partie intégrante de l’histoire shawiniganaise alors que le nom est officialisé. Une inauguration a eu lieu mardi par la Ville de Shawinigan en compagnie de membres de la famille du bénévole.

« Pour notre famille, c’est une belle reconnaissance. Merci à la Ville de Shawinigan pour le bel hommage rendu à mon père. Il serait touché de voir que son parc continue de vivre », exprime Diane Trépanier, la fille de M. Trépanier. 

« L’implication de monsieur Trépanier auprès des jeunes ainsi que sa volonté à faire bouger les citoyens sont remarquables. Nous avons tous été touchés de près ou de loin par ses actions. C’était naturel pour la Commission sur la toponymie de la Ville de recommander cette nomination à la Commission de toponymie du Québec (CTQ) », ajoute le conseiller du district des Boisés et président de la Commission sur la toponymie et la reconnaissance civique, Louis-Jean Garceau. 

Le toponyme « Alphonse-Trépanier » est depuis longtemps utilisé par les citoyens pour désigner le parc. Toutefois, c’est seulement en décembre 2023 que la Ville a reçu la confirmation de la CTQ. 

Alphonse Trépanier est notamment connu pour avoir entretenu les patinoires du parc pendant plusieurs années et pour avoir organisé de nombreuses activités communautaires dans son secteur. Il a également travaillé auprès de jeunes contrevenants et il a été membre des Chevaliers de Colomb pendant 77 ans.

D’ailleurs, les attraits du parc seront bonifiés dans les prochains mois avec l’implantation d’une surface multisports. Ce projet découle du budget participatif mis de l’avant par la Ville depuis quelques années. C’est le projet de Marie-Ève Bergeron qui avait été choisi par le comité de sélection. 

« Le parc Alphonse-Trépanier était un lieu où je me tenais quand j’étais jeune, exprime Mme Bergeron. Quand j’ai su que la bâtisse allait être démolie et que M. Trépanier est décédé l’an dernier, j’avais un sentiment de ne pas laisser ça aller comme il y a plusieurs jeunes dans le secteur et que c’est un endroit plus isolé. Il fallait que quelqu’un fasse quelque chose », avait souligné Mme Bergeron à IciMédias.