Une lame dans une botte chez Wal-Mart

Œuvre d’un dérangé ou incident isolé et non intentionnel? Difficile de le déterminer mais une Shawiniganaise a eu la peur de sa vie en magasinant chez Wal-Mart mercredi.

Vers 13h, attirée par la fourrure d’une paire de bottes pour enfant, la dame glisse sa main à l’intérieur de l’une d’elles et accroche avec son doigt un objet coupant à l’intérieur.

Voici ce qu’elle écrivait jeudi sur sa page Facebook.

«Je magasinais et je ne sais pourquoi quand j’ai vu une petite paire de bottes pour enfants d’environ 4 ans. Elles avaient l’aire douces. J’ai alors mis mes doigts dans la botte pour toucher la douceur. A l’intérieur, il y avait une lame de rasoir bien placée la lame vers le haut. Je me suis coupée le bout du doigt et passée toute la journée a l’hôpital. J’ai appelé la police mais je veux avertir le plus de gens possible. Imaginez si une mère aurait fait essayer la botte à sa fille.»

La Sûreté du Québec a confirmé à L’Hebdo la véracité de l’incident mais ne veut pas pour l’instant le relier à l’œuvre d’un dérangé à l’approche de l’Halloween. «Nous avons fait un rapport, soutient la sergente Éloïse Cossette. C’est une lame d’un couteau utilitaire, comme celle d’un grattoir.»

Pour la SQ, l’affaire est pour le moment traitée comme un incident isolé. «Ça vient peut être du lieu de production de la botte, de celui qui ouvre les boîtes au magasin ou même d’un voleur qui aurait voulu couper une étiquette.»

Si jamais un autre incident similaire venait à se déclarer, la SQ réévaluerait alors la nature de l’incident. «Pour le moment par contre, nous considérons que la dame a été victime d’une malchance.»

Sur Facebook, plusieurs ont associé cet événement à une série de crimes survenue dans la région de Sherbrooke au début de l’année 2012. Un individu avait inséré des seringues souillées à l’intérieur de vêtements dans plusieurs magasins, occasionnant des blessures aux clients. L’homme de 49 ans a été arrêté au mois dernier. Un total de 24 seringues avait été trouvé et huit personnes avaient été piquées. Le suspect a depuis été accusé alors de voies de fait armées ayant causé des lésions.