Un deuxième parc canin à Shawinigan

C’est vingt-et-une personnes amoureuses des chiens qui se sont réunies lundi soir pour discuter de la création et de l’implantation d’un deuxième parc canin à Shawinigan, qui suivrait celui déjà présent dans le secteur Grand-Mère. Le terrain Apollo, situé sur la 12e avenue, a été ciblé comme emplacement de cette deuxième construction.

La soirée d’information se déroulait du côté de la bibliothèque Bruno-Sigmen de Shawinigan-Sud en compagnie du directeur du Service des loisirs et vie communautaire Robert Desjardins et des conseillers municipaux Pierre Giguère et Josette Allard-Gignac.

Les organisateurs en ont profité pour distribuer une feuille rappelant les responsabilités de la Ville et celle de l’organisme qui chapeautera le futur parc pour chiens dans ce projet, de même qu’une feuille de règlements de l’aire d’exercice canin, à titre d’exemple.

L’assemblée a été l’occasion de discuter des droits et responsabilités des maîtres et de leurs chiens, ainsi que de répondre aux interrogations des citoyens présents sur des thèmes comme les heures d’ouverture, les objets admis au futur parc, les dimensions de l’aire d’exercice ou encore les règles entourant l’éventualité d’agressions entre les chiens. On a également tenu à spécifier aux gens qu’une délimitation du parc serait effectuée pour séparer petits et gros chiens, comme c’est le cas au parc canin déjà en fonction.

Présent sur place, l’actuel président du comité du parc canin de Grand-Mère Michel Vallières est venu faire part de son expérience de l’aire d’exercice du parc Frank-Gauthier. «Le principal avantage d’un tel parc est la socialisation qui en découle, tant pour l’animal que son maître. Je dirais aussi qu’un élément à considérer est le changement de comportement du chien seul, puis en groupe», a-t-il relevé.

Appelé à se prononcer sur l’emplacement du futur parc canin, les citoyens et organisateurs sont arrivés à un consensus concernant le choix du terrain Apollo sur la 12e avenue à Shawinigan-Sud. «C’est central et ça ferait un tout avec les autres services, un succès assuré», ce sont entendus pour dire plusieurs en observant le plan du terrain disponible lors de la rencontre.

Présents pour la rencontre, Jocelyne Pagé et son mari Norman ont écouté attentivement les informations énoncées puisqu’ils comptent bien faire profiter Mademoiselle Tricot, leur Lhassa Apso, de cet aire récréatif. «On était curieux d’en savoir plus et on espère pouvoir y amener Mademoiselle», a déclaré Mme Pagé.

Au terme de l’assemblée, déjà sept personnes se sont portées volontaires pour intégrer le futur comité responsable du parc à chiens. De ce nombre, on comptait Nicolas Daoust, récemment résident du coin. «J’ai un Labradoodle de 4 mois et le futur parc m’intéresse. Je songe à m’impliquer puisque l’emplacement sera près de chez moi, mais tout dépend de la structure. Je ne veux pas m’engager dans n’importe quoi non plus», indique-t-il.

Les organisateurs de l’assemblée ont manifesté leur désir de voir le projet de parc pour chiens prendre forme au cours de 2013 et d’autres rencontres sont à prévoir pour mener à bien ce projet. Rappelons qu’un parc canin est un parc aménagé dans un endroit sécuritaire, clôturé et muni de distributeurs de sacs, où peuvent courir librement des chiens accompagnés de leur propriétaire.