Claude Villemure pose un regard positif

En prévision de la course à la mairie en novembre prochain, le journal s’est adressé à l’ex-candidat à la mairie de Shawinigan Claude Villemure, histoire de connaître le regard qu’il pose sur les quatre dernières années du règne Angers et de recueillir ses commentaires généraux.

«Angers est un travaillant»

D’après Claude Villemure, propriétaire du restaurant Les Ailes Buffalo, il ne fait aucun doute que Michel Angers mérite un second mandat. Bien qu’il y ait eu beaucoup de travail à faire pour le maire qui a pris le pouvoir en 2009, il semblerait que le maire de Shawinigan ait réussi à changer la mentalité de la ville et à redonner espoir aux investisseurs. «L’idée, c’est de toujours faciliter la venue de gros joueurs chez nous».

«Il a fait des bons coups, d’autres moins, mais, somme tout, il est en train de faire revivre la ville. Il est aussi très présent, quitte à en perdre parfois de sa vie personnelle. Je ne sais pas si j’aurais pu en faire autant», mentionne M. Villemure qui lui lève son chapeau. «J’ai appris à connaître Michel Angers et c’est un travaillant!»

L’ex-candidat à la mairie plaide cependant que les avertissements qu’il avait servis à M. Angers concernant le taux de taxation et l’endettement des résidents se sont concrétisés. «On a tous nos limites», indique-t-il. Également, il se fait mitigé sur les énergies investies au sein du dossier des insectes piqueurs et du parc industriel. «Ça a coûté cher et je ne vois pas vraiment de résultats à l’heure où l’on se parle».

Des dossiers à compléter

Les points sur lesquels travailler dans le cadre d’un second mandat? «J’irais avec la création d’emplois en premier lieu. Il s’agit d’un élément que Michel Angers avait avancé lors de sa course à la mairie avec la création de 1000 emplois et qui n’a pas eu suite. On en perd encore.»

Si M. Villemure estime que Michel Anges «a mis la table», il devrait maintenant «faire le service». L’homme d’affaires se permet de lui suggérer quelques pistes. Ainsi, continuer à supporter des événements à rayonnement positif comme le Défi Vélo Mag au Parc national de la Mauricie ou encore revenir avec le projet de création d’un campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières à Shawinigan serait à regarder de près. «Ça serait merveilleux que le Collège Shawinigan ait un petit frère. Imaginez les impacts économiques des étudiants qui travailleraient et investiraient dans notre ville?», fait valoir M. Villemure.