Crimes à caractère sexuel: Anthony Arvisais plaide coupable
L’adjoint au préposé à l’équipement chez les Tigres de Victoriaville vient de plaider coupable à des chefs d’accusation pour des crimes de nature sexuelle. Le Shawiniganais Anthony Arvisais, 21 ans, a commis ces gestes à partir du 1er décembre 2015. Il était alors à l’emploi de l’Armada de Blainville-Boisbriand.
Arvisais n’avait pas mis au parfum la direction des Tigres de ses démêlées avec la justice. Il s’est retrouvé devant la Cour pour la première foisen juin dernier. Faisant initialement face à sept chefs d’accusation, dont d’avoir rendu accessible à un enfant du matériel sexuellement explicite, d’incitation à des contacts sexuels et de corruption d’enfants, il aurait plaidé coupable à trois d’entre eux, hier au palais de justice, selon le quotidien La Tribune.
Arvisais aurait offert du matériel à prix réduit en échange de faveurs sexuelles. Il aurait approché des jeunes hockeyeurs de l’Académie les Estacades de Trois-Rivières, demandant des photos de nudité et des fellations en retour, selon le quotidien sherbrookois.
Le président des Tigres, Charles Pellerin, s’est dit choqué d’apprendre la nouvelle mardi matin. L’organisation a aussitôt mis un terme à sa relation avec ce bénévole. Arvisais est le beau-fils du préposé à l’équipement Patrick Léonard. Celui-ci a été rencontré par la direction de l’équipe en matinée.
«Il nous a dit qu’il n’était pas au courant de la nature de l’affaire. Il était sous le choc», a souligné le président des Félins. Les Tigres n’ont pas l’intention de rompre les liens avec Léonard. «Je me dois de le croire lorsqu’il me dit qu’il ne le savait pas», a poursuivi Charles Pellerin.
Le jeune homme de Shawinigan, a comparu, une première fois, le 14 juin. Le ministère public avait déposé contre lui sept chefs d’accusation.
Lundi (14 novembre), devant le juge Jacques Lacoursière de la Cour du Québec, l’accusé a reconnu sa culpabilité à trois chefs d’accusation, soit d’avoir rendu accessible à un enfant du matériel sexuellement explicite, d’avoir incité un enfant de moins de 16 ans à des contacts sexuels et de corruption d’enfants.
Pour les deux premiers chefs d’accusation, le Code criminel prévoit une peine minimale de 90 jours de prison, peine pouvant aller jusqu’à deux ans moins un jour.
Pour le dernier chef, celui de corruption d’enfant, la peine maximale est de deux ans de pénitencier.
Avant les représentations sur la peine fixées au 3 février 2017, on a demandé la confection de rapports présentenciel et sexologique.