Odeurs à Saint-Étienne: le problème doit se régler rapidement
À la suite des importants problèmes d’odeurs nauséabondes émanant du lieu d’enfouissement technique (LET) de Saint-Étienne-des-Grès, l’adjoint parlementaire du ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et député de Maskinongé, Marc H. Plante, a convoqué d’urgence le conseil d’administration de la Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie (RGMRM) et le maire de Saint-Étienne-des-Grès, pour une rencontre, cet avant-midi à Québec, afin de régulariser la situation du site.
«La situation des odeurs qui sévit présentement est inacceptable et il faut régler le problème le plus rapidement possible. J’ai donc proposé un plan de match concret au conseil d’administration de la Régie. Le président s’y est montré favorable. Le conseil d’administration donnera son approbation finale lors d’une réunion qu’il tiendra lundi. Ce matin, j’ai pu constater que les membres du conseil d’administration veulent, autant que le ministre Heurtel et moi-même, un lieu d’enfouissement technique qui fonctionne et qui respecte la réglementation, mais surtout, qui est respectueux des citoyens de notre région», a déclaré M. Plante.
À partir du 1er octobre 2016, aucune nouvelle matière résiduelle ne pourra être reçue au LET, et ce, tant et aussi longtemps que les activités du site ne seront pas aux normes. La Régie devra s’engager, par une résolution de son conseil d’administration, à obtenir les services d’une firme externe spécialisée dans le domaine pour effectuer les travaux de mise aux normes. De plus, la Régie devra continuer à remplir ses obligations de collecte des déchets et devra acheminer ceux-ci vers un autre site accrédité.
En contrepartie, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques va délivrer un certificat d’autorisation à la RGMRM pour la reconfiguration des cellules du LET de Saint-Étienne-des-Grès.
«Il faut régler la situation et ce, autant pour le bien de la population de la Mauricie que pour celui de l’environnement», a conclu Marc H. Plante.