Quatre ans de prison pour des attouchements sur une fille de 10 ans
JUSTICE. Un homme dont nous ne pouvons nommé l’identité en raison d’une ordonnance de non-publication, a reçu mercredi au palais de justice de Shawinigan une sentence de quatre ans d’emprisonnement pour avoir eu une fellation par la fille de 10 ans et sa mère.
TC Media a pris la décision de rapporter quelques éléments des faits en n’entrant pas dans tous détails par respect pour nos lecteurs et pour la victime. Les attouchements se sont produits une fois, soit le 1er juin 2015, et la mère et la fille ont fait une fellation à l’ex-conjoint de la mère. C’est la mère qui a dénoncé la situation aux autorités.
L’homme qui est détenu depuis le 26 novembre 2015, devra donc passer 25 mois et demi derrière les barreaux, puisque sa détention préventive a été reconnue à 22 mois et demi par les deux avocats.
La procureure de la Couronne, Me Catherine Vincent a fait entendre un enregistrement réalisé par la mère avec son ex-conjoint, qui a admis qu’il considérait la fillette comme étant sa «blonde».
Pendant l’écoute de l’enregistrement, l’accusé s’est mis la tête entre les jambes, et s’est aussi caché le visage derrière ses mains.
Selon l’évaluation sexologique qui a été demandée concernant l’homme, le rapport indiquait que l’homme avait certaines carences, mais qu’il n’y avait pas d’éléments de croire qu’il est un pédophile, et le risque de récidive est faible.
Les faits aggravants sont l’âge de la victime (10 ans), des antécédents, mais pas en semblable matière, le lien de confiance (il connaissait la victime alors qu’elle avait un an et était son tuteur).
Parmi les facteurs atténuants, l’homme a plaidé coupable, il s’est repris en main en détention, et il a des remords.
Me Vincent a demandé une peine de 5 ans, alors que l’avocat de la défense, Me Serge Milette, demandait la même peine que la mère avait reçu, qui était de 3 ans.
Le juge Guy Lambert a reconnu qu’il y avait plus de faits aggravants comparativement à la mère, et que cette dernière avait plus de carences psychologiques comparativement à l’homme.
Lors du prononcé de la peine, le juge Guy Lambert a fait part de son inconfort, au même titre qui l’avait fait lors de la sentence de la mère. «On raconte les événements comme s’il s’agissait de gestes normaux. Ce sont des gestes odieux que l’on ne peut tolérer», a mentionné le juge Lambert.
En plus de la peine de 4 ans, l’individu sera sur le registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans.
Rappelons que la mère de la fille avait déjà reçu une sentence de trois ans d’emprisonnement concernant le même événement.