Être déséquilibré, ce n’est pas toujours mauvais!

Par Sébastien Burelle | CHRONIQUE. Dans la vie, on recherche souvent l’équilibre.  Cependant, si on veut avancer, il faut d’abord savoir le perdre!   

Prenons la marche en exemple. Il faut se pencher légèrement vers l’avant, se «déséquilibrer», pour initier le mouvement de la marche. Cet instant de déséquilibre est crucial, si on le force trop, on tombe, si on ne le provoque pas, on reste sur place. Pour marcher, il faut donc se déséquilibrer à répétition. Évidemment, tout ça finit par devenir automatique et nous expérimentons alors l’équilibre «dynamique».

Il en va de même pour n’importe quel changement que l’on veut instaurer dans nos vies. Pour atteindre un objectif, il faut souvent briser l’inertie du confort et se mettre en déséquilibre quelque temps. Il faut aussi parfois accepter l’échec initial, qui est fréquent, surtout si l’objectif est grand.

Changer ses habitudes est donc difficile puisqu’il faut accepter le risque de ne pas réussir et tolérer ces moments de déséquilibre, qui nous sortent de notre zone de confort. Mais une fois en équilibre «dynamique» il devient plus facile de maintenir un nouveau comportement, jusqu’à ce qu’il se fasse par automatisme, comme la marche.

Je vois constamment des gens qui souhaitent changer leurs habitudes, principalement en lien avec le tabac, l’exercice, l’alimentation et l’alcool. Des gens qui essaient de modifier des habitudes bien ancrées. La plupart vivent un ou des échecs et prennent alors une décision: maintenir le statu quo confortable, ou réessayer encore.

J’ai assisté récemment à la classe des maitres d’Osez l’aventure, une journée remplie d’aventuriers-conférenciers renommés comme Mylène Paquette et Frédéric Dion. J’ai évidemment été inspiré par leurs histoires et leurs accomplissements. Mais ce qui m’a surtout marqué, c’est la détermination avec laquelle ces personnes se sortent constamment de leur zone de confort, et le nombre d’échecs qu’ils ont subis avant d’arriver à réussir les exploits qui les ont fait connaitre. La satisfaction qu’ils en retirent est immense et les motive à constamment rechercher de nouveaux défis.

Nous n’avons pas tous des capacités physiques d’athlètes de haut niveau, mais nous avons tous la capacité d’initier ce déséquilibre inconfortable pour atteindre nos objectifs. Et si le nombre d’échecs est grand, la réussite n’en sera que plus satisfaisante.

Pour ceux qui ont envie de relever un défi à leur hauteur, je vous invite à venir vous «déséquilibrer» avec moi à l’évènement «Je bouge avec mon doc» le 27 mai prochain à 9h, où vous pourrez marcher ou courir de 1 à 4 km en compagnie des professionnels de la santé du coin. Vous aurez aussi la possibilité de faire une randonnée de vélo de 4 km avec le maire Angers l’après-midi.

Le 27 mai, on bouge à Shawi!