Rabaska : Pro Mec Élite remporte la première étape
C’est l’équipe Pro Mec Élite qui s‘est emparée des honneurs de la première étape de la Classique internationale de canots de la Mauricie.
L’équipe latuquoise termine avec un temps de 4:49:27, dix minutes devant les détenteurs de la seconde place, les Spartiates. Les Draveurs du Spot ont fini troisièmes, avec un chrono de 5:00:02.
Comment les responsables de l’équipe Pro Mec Élite expliquent-ils un écart de 10 minutes entre les première et deuxième places au classement de la première étape ?
«C’est l’entraînement de tout l’été. On est parti au printemps et tout le monde a suivi le plan», pense Mathieu Pellerin. «Tout le monde a travaillé fort dans l’équipe. Il y a pas eu une d’erreurs sur la rivière, ni dans les ravitaillements», enchaine Patrice Savard, barreur.
Quant aux vents assez forts par moments, ils auront causé le même type de problèmes à tout le monde et n’aura pas désavantagé une équipe plus qu’une autre. «C’est juste plus dur sur la rame, on a fait des entraînements avec le vent et on en a fait avec le courant. Toute l’équipe est prête à n’importe quelle situation», poursuit Patrice Savard.
Rien n’est gagné pour les deux prochaines étapes de la Classique : «C’est une course, on ne sait jamais ce qui peut se passer».
Pour les Spartiates, détenteurs de la deuxième position, rien n’est acquis. «Ce matin, c’est parti plus tranquillement, on est parti septième et on est revenu jusqu’en deuxième position. Demain, ça va partir assez fort, de Mattawin est Shawinigan avec le portage à Grand-Mère, ça va être quelque chose d’assez dur à faire. C’est la plus grosse étape», estime Mario Pellerin, responsable des Spartiates
Pour M. Pellerin, il s’agissait d’un premier podium en neuf ans.
Les Draveurs du spot, qui en sont à leur deuxième participation à la classique, ont eu droit à la troisième marche sur le podium.
«On est très content, mais c’est certain que le dernier bout était dur avec un balancement plus difficile. On avait de la misère à sortir de l’eau alors on a perdu notre deuxième position à 10 minutes de la fin», estime Marie-Josée Roy qui estime qu’une troisième place est déjà extrêmement satisfaisante.
L’équipe a donné tous les efforts et elle sait que les deux prochaines journées demanderont beaucoup. «L’année dernière, ça avait été notre bête noire. Cette année, on sait davantage quoi faire», assure toutefois Claudia L’Heureux.
Rien n’est donc encore joué pour les dix équipes de rabaska. Le départ aura lieu à 9h30 demain dimanche, de Mattawin.
En K1, Mike Brumbaugh a terminé la première étape en 5:21:52.