Le candidat propose un projet de navette électrique autonome
CAMPAGNE ÉLECTORALE. Le candidat du Parti libéral du Québec du comté de Laviolette-Saint-Maurice Pierre Giguère a dévoilé vendredi matin un engagement qui sort de l’ordinaire. Il s’engage à développer un projet pilote d’une navette électrique autonome qui sillonnerait les rues du centre-ville de Shawinigan.
Le circuit commencerait au Centre Gervais auto afin de maximiser les espaces de stationnements à cet endroit, ce qui pourrait désengorger les espaces de stationnements au centre-ville de Shawinigan.
«Il y aurait un circuit de navette au centre-ville de Shawinigan et ça serait un projet pilote du gouvernement avec un permis, puisqu’à l’heure actuelle, il ne peut pas y avoir de navette ou d’autos autonomes (sans conducteur) sans projet pilote», explique le candidat.
Cette idée fait suite à une problématique de stationnements pour les gens demeurant sur la 2e, 3e ou 4e Rue de la Pointe qui n’ont pas de stationnement devant leur résidence puisque plusieurs personnes travaillant au centre-ville utilisent ces espaces.
«Il faudrait travailler avec les gens du milieu, que ce soit la municipalité ou les commerçants, pour voir quel serait le parcours. Ça pourrait faciliter le déplacement des travailleurs ainsi que des gens à mobilité réduite», ajoute M. Giguère.
Ce type de navette sans chauffeur commence à apparaître en Europe, et elles sont conçues sur le vieux continent. Des capteurs permettent de repérer des piétons qui pourraient passer devant ou les feux rouges pour s’arrêter.
«Shawinigan est une ville électrique où 80% des bornes électriques du Québec sont produites ici. On a l’opportunité d’avoir un grand stationnement gratuit qui est disponible, alors pourquoi attendre qu’une autre municipalité réalise ce genre de projet pilote.»
M. Giguère n’était pas en mesure d’avancer un coût autant pour la navette que le fonctionnement. Il a toutefois ajouté qu’avec les expertises en technologie qui existent à Shawinigan, éventuellement ce type de navette pourrait être construit ici. «Il y a déjà une entreprise québécoise qui fait un type d’autobus électrique autonome, alors ça serait possible de concevoir une navette plus petite», ajoute-t-il.