Le candidat conservateur mise sur sa connaissance de l’économie
POLITIQUE. Âgé de 27 ans, Bruno-Pier Courchesne sera le candidat pour le Parti conservateur du Canada (PCC) dans le comté de Saint-Maurice-Champlain en vue du scrutin des élections fédérales le 21 octobre prochain.
M. Courchesne a lancé sa campagne électorale lundi à l’Auberge Gouverneur Shawinigan en compagnie du lieutenant politique pour le Québec au PCC et député de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, et du candidat à Trois-Rivières Yves Lévesque.
Le conseiller financier de métier dénonce notamment les dépenses du gouvernement Trudeau qui endette les citoyens du pays.
Il s’agit de la première expérience politique de M. Courchesne comme candidat, mais il affirme s’intéresser à la politique depuis 15 ans, ce qui est devenu une passion pour lui. «Avec mes études en commerce international et en finances, je suis un maniaque d’économie. Pour moi, l’économie est une branche de la politique. Le PCC est le seul parti au Canada qui a à cœur l’économie. Je ne me voyais pas dans aucun autre parti. Ce qui me pousse à me présenter c’est le bilan désastreux des Fédéraux avec des déficits par-dessus déficit. Ce qui se passe en ce moment n’a aucun sens. Ça sera ma génération et celle de mes enfants qui vont se ramasser avec la facture. C’était un devoir pour moi de me présenter.»
C’est le candidat Yves Lévesque qui a incité M. Courchesne à devenir candidat pour Saint-Maurice-Champlain. «Je connais M. Lévesque depuis longtemps, je jouais au hockey avec ses fils, et il m’a dit que j’étais l’homme pour ce comté. J’ai un bon mentor, et ça m’a donné le coup de pouce pour prendre ma décision. Je voulais aussi voir l’équipe du PCC dans la région, et nous avons une belle et forte équipe.»
Sur quels enjeux du comté le candidat veut-il mettre plus d’emphase? «Le PCC est celui le plus près des régions. Nous sommes en pénurie de main-d’œuvre en région et c’est un problème du comté. Je veux travailler avec les entrepreneurs et avec les jeunes. Je suis un bon exemple, je suis allé étudier aux États-Unis, mais je suis revenu ici en région pour travailler. Il faut trouver des solutions pour garder la main d’œuvre. Il faut s’attarder sur les enjeux agricoles également. Les Libéraux ont laissé tomber les agriculteurs. Nous avons beaucoup de fermes sur le territoire, surtout dans Champlain. Puis, plus au nord pour La Tuque, il faut travailler pour l’industrie forestière. Dans ce secteur aussi c’est un bilan désastreux. On a laissé tomber l’industrie forestière avec la nouvelle signature du traité de l’ancien ALENA.»
Pour M. Courchesne, c’est écoutant les gens et en travaillant avec eux que des solutions pourront être trouvées.
Comment le candidat conservateur qualifie-t-il le travail réalisé par le présent député libéral François-Philippe Champagne. «Je l’ai déjà rencontré, il est très sympathique. Je suis certain qu’il est aimé des gens, par contre il supporte le gouvernement Trudeau et le plan libéral. Je suis certain que les gens veulent un changement.»
M. Courchesne a tenu à remercier son équipe de bénévole pour le lancement de sa campagne.