Un nouveau pont enjambera la rivière Saint-Maurice

INFRASTRUCTURE. Le pont des Piles qui se trouve près du carrefour giratoire du secteur St-Georges-de-Champlain sera démoli lorsqu’un nouveau pont sera construit par le ministère des Transports du Québec (MTQ).

Construit en 1978, le pont des Piles qui doit subir des réfections chaque année sera un élément du passé d’ici quelques années.

L’appel d’offres pour la conception et la préparation des plans et devis du nouveau pont s’est terminé le 31 juillet dernier. Au moment d’écrire ces lignes, on ne connaissait pas l’entreprise qui a décroché le contrat. Les échéanciers et les coûts ne sont pas connus pour le moment.

Pas moins de 11 000 véhicules empruntent ce pont chaque jour. Des travaux se dérouleront sur le pont actuel pendant quelques semaines afin d’améliorer l’étanchéité de la structure.

«Le nouveau pont sera construit à côté de la structure existante et celle-ci sera démolie par la suite après la construction du nouveau pont, indique Roxanne Pellerin, conseillère en communication pour le MTQ en Mauricie et Centre-du-Québec. Lors de sa construction en 1978, il s’agissait d’une structure unique en béton précontraint à une seule poutre caisson. C’est la seule structure du genre actuellement en Mauricie et au Centre-du-Québec et c’est la plus grande structure de ce type au Québec avec 294 mètres. Et même, à l’époque de sa construction en 1978, la longueur de la travée centrale constituait un record en Amérique du Nord pour ce type de pont.»

C’est suite à des travaux effectués en 2019 que le MTQ s’est aperçu d’une détérioration de la dalle de béton et des armatures. «C’est à partir de ces conclusions de l’an dernier qui s’est avéré le point tournant pour le ministère sur les besoins de reconstruction d’un pont.»

Un système d’instrumentation

Le pont des Piles détient un système d’instrumentation bien à lui qui envoie des données en temps réel au MTQ. «Le pont des Piles est instrumenté de façon progressive depuis plus de 15 ans, explique Roxanne Pellerin. Ça envoie des données en continu, notamment des graphiques reliés au comportement de la structure et des données en lien avec les contraintes auxquelles est soumise la structure. En plus de l’instrumentation, il y a des effets de chargement qui ont été réalisés pendant plusieurs années, ce qui a permis de relever de nouvelles mesures pour suivre l’évolution des dommages et pour mieux anticiper le comportement du pont. Ça permit au ministère de mieux suivre cette structure.»