Loi électorale: 6500$ d’amendes pour un Shawiniganais
CONTRAVENTION. Un résident de Shawinigan devra payer 6500$ d’amendes pour avoir contrevenu à la Loi électorale du Québec.
Président du Parti de l’unité nationale (PUN), une formation prônant un mélange de nationalisme québécois et de retour aux valeurs chrétiennes, Gilles Noël a plaidé coupable le 18 octobre dernier à deux chefs d’accusation déposés par Élections Québec.
L’enseignant à la retraite a admis avoir aidé Mathieu Groleau, alors que ce dernier n’était pas le représentant officiel du parti, à solliciter une contribution de Sylvain Timmons au bénéfice du PUN. La loi prévoit que seuls le représentant officiel ou une personne désignée à cette fin par celui-ci peuvent solliciter des contributions. L’amende pour cette infraction commise à Shawinigan en mars 2016 est de 1500$.
Gilles Noël a aussi reconnu avoir aidé Lisette Gauthier, représentante officielle du PUN, à remettre un faux rapport financier. L’amende pour cette infraction commise à Shawinigan en avril 2017 est de 5000$.
Au printemps 2018, le directeur général des élections du Québec, Pierre Reid, avait retiré au PUN son autorisation officielle comme parti politique provinciale pour avoir produit de faux rapports financiers et de fausses pièces justificatives. La formation n’avait donc aucun candidat lors des élections du 1er octobre dernier. Lors du scrutin d’avril 2014, le PUN était représenté au Québec par trois candidats qui s’étaient partagés 241 votes.
Contre l’homosexualité et l’avortement
Sur sa page Facebook, Gilles Noël s’affiche toujours comme le chef du Parti de l’unité nationale. Il écrit «Pour moi la politique et la religion sont indissociables. Autrement dit, mon catholicisme me sert de guide pour m’opposer au mariage homosexuel, à l’avortement, à l’euthanasie, à la théorie du genre et à toutes les autres idées issues de la franc-maçonnerie. Mes convictions politiques s’appuient sur le catéchisme de l’Église catholique et la doctrine sociale de l’Église dont l’un des piliers fondamentaux est le principe de subsidiarité. Tout comme l’Église, je comprends la souffrance de ceux et celles qui vivent avec un problème d’homosexualité mais je me dois de combattre ceux et celles qui militent dans des groupes de pression pour changer la société dans le but de rendre la population bisexuelle selon l’agenda LGBT.»