On sable le champagne dans la région

POLITIQUE. En réaction à la nomination de François-Philippe Champagne en tant que ministre du Commerce international, les différents intervenants contactés par TC Media sont unanimes: le nouveau ministre est à la bonne place.

Le maire de Shawinigan Michel Angers, a souligné tout ce que le député a pu apporter pour la région jusqu’à maintenant.

«C’est une excellente nouvelle. François-Philippe avait échappé de peu une nomination de ministre lors de l’élection du gouvernement Trudeau, et ce n’était que partie remise. Nous avons tous vu comment il a bien fait son travail de député. Sa plus grande qualité est qu’il est proactif et il amène des solutions. J’ai pu avoir plein de rencontres avec différentes personnes grâce à lui. Il pense continuellement à son coin de pays. Le seul bémol, c’est qu’il sera parti plus souvent, mais il fait attention à ses contacts.»

Comment le maire Angers voit-il le mandat important qu’il lui est confié. Il devra notamment s’attaquer au conflit du bois d’œuvre qui perdure entre le Canada et les États-Unis. «François-Philippe est un habile négociateur. Le commerce international n’est pas nouveau pour lui. Je ne sais pas s’il pourra dénouer le conflit du bois d’œuvre, mais il détient des atouts», ajoute M. Angers.

Le maire de La Tuque, Normand Beaudoin, s’est montré agréablement surpris de la nomination de François-Philippe Champagne à titre de ministre du Commerce international au sein du gouvernement Trudeau.

«C’est une excellente nouvelle, car il ne faut pas oublier qu’on part de loin. Nous avons eu une députée qu’on n’a jamais vue dans la ville de La Tuque et maintenant nous en avons un qui est devenu ministre», rapporte le maire de La Tuque.

M. Beaudoin a rappelé que François-Philippe Champagne connaît très bien le territoire de la Haute-Mauricie. «Je ne peux pas être plus heureux que ça», laisse-t-il entendre. Il voit aussi d’un très bon œil le fait que, par ses nouvelles fonctions, M. Champagne aura à aborder avec nos voisins du sud des questions comme le bois d’oeuvre.

«Il va bien nous représenter (pour le bois d’oeuvre) et déjà il y a eu des approches de ma part. Il connaît le dossier et on n’a pas à recommencer à zéro», assure M. Beaudoin.

Normand Beaudoin ne le cache pas, dès ses premières rencontres avec François-Philippe Champagne, il décelait chez lui un important potentiel pour devenir ministre.

«C’est un gars que j’ai appris à connaître, car nous avons eu plusieurs rencontres ensemble avant qu’il soit élu. C’est une personne hautement qualifiée pour occuper un poste comme celui-là. Il est bilingue, il a fait le tour du monde, il connaît la «business». C’est la personne idéale», conclut-il.

Le directeur général de la Cité de l’énergie, Robert Trudel, se réjouissait de la nomination de M. Champagne.

«Il pourra assurément nous aider à faire avancer nos projets parce qu’un ministre a des contacts réguliers avec les autres ministres. M. Champagne est un homme tenace et travaillant. Il a déjà livré la marchandise et bien plus comme député. Nous sommes en voiture avec deux députés de la région comme ministre, Julie Boulet au tourisme du gouvernement provincial, et maintenant François-Philippe. Qui plus est, ce sont deux amis personnels. Nous avons les outils politiques, alors à nous de livrer la marchandise.»

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) se réjouit de la nomination du député de Saint-Maurice-Champlain, François-Philippe Champagne, à titre de ministre du Commerce international et souhaite le rencontrer le plus rapidement possible pour discuter du dossier du bois d’œuvre qui touche de plein fouet les communautés forestières du Québec.

«L’UMQ salue cette nomination et anticipe rencontrer rapidement le nouveau ministre du Commerce international pour discuter de ce dossier névralgique. Depuis plusieurs mois déjà, l’UMQ fait de nombreuses représentations pour trouver des solutions adaptées à la réalité québécoise au conflit commercial Canada – États-Unis sur le bois d’œuvre. Ce qui est en jeu ici, c’est l’économie de plus de 220 municipalités qui génère plus de 60 000 emplois directs sur l’ensemble du territoire québécois, et cela tant en milieu rural, qu’urbain», a déclaré  Alexandre Cusson, premier vice-président de l’UMQ et maire de Drummondville par voie de communiqué.

Avec la collaboration de Michel Scarpino.