Rétrospective 2023 – ACTUALITÉS

Pour des menaces qu’elle aurait proférées en cour de justice contre une ancienne employée de bureau, Marie-Louise Tardif se retire momentanément du caucus de la CAQ au mois de mars et siège comme indépendante le temps que la Sûreté du Québec mène son enquête. Quelques semaines plus tard, la députée de Laviolette – Saint-Maurice réintègre les rangs du parti gouvernemental alors que les autorités policières décident de ne pas porter le dossier au DPCP.

­Hydro-Québec lance un appel de propositions au printemps visant à recevoir des offres d’achat pour l‘île ­Chapdelaine située sur la rivière ­Saint-Maurice à ­Shawinigan. La société d’État met sur le marché ce petit bout de terre de 21 570 mètres carrés localisé à la pointe des îles ­Melville et ­Banane, au cœur du ­centre-ville de ­Shawinigan. Évaluée à 4500 $, ­Hydro-Québec a fixé la mise à prix à 20 000$. Plus tard à l’automne, on apprend que la Ville de Shawinigan s’en est portée acquéreur. Le Parc de l’Île-Melville, qui en aura la gestion, propose rapidement d’y aménager 20 terrains de camping sans services.

Après un an d’utilisation seulement, les nouvelles membranes installées en mars dernier de la Station de traitement de l’eau du Lac-à-la-Pêche (STELAP) sont déjà périmées, ce qui pourrait entraîner la fermeture de la station si la Ville de Shawinigan ne peut acheter de nouvelles membranes au fournisseur Suez. C’est par la bouche de leurs avocats que les discussions se font actuellement entre la Ville et Suez. Bien que membranes étaient garanties pour une période de 10 ans, Suez refuse de vendre de nouvelles membranes selon les conditions incluses dans le contrat initial. Une entente surviendra entre les deux parties au courant de l’année.

Le ministère de l’Environnement a émis un avis favorable à la charte de projet visant à trouver une solution permanente pour la ­Station du traitement de l’eau du ­Lac-à-­la-Pêche (STELAP)  par la Ville de ­Shawinigan.  D’abord, la mesure transitoire se poursuivra avec l’achat de nouvelles membranes selon les besoins d’ici à ce que le plan permanent soit mis en place dans un horizon de 5 à 7 ans. On peut estimer ce coût à un montant de 3 M$ par année. Pour ce qui est de la mesure permanente, une modification de la ­STELAP avec l’installation de nouveaux équipements est estimée à 80 M$ supplémentaire à tout ce qui a été fait à ce jour.