Roses et fières de l’être!

Any Richard

Si elle n’aurait jamais pensé devenir une athlète un jour, Any Richard est aujourd’hui une inspiration pour beaucoup de femmes et pour les Roses qui l’entourent.

« Avant de faire partie des Roses, je n’avais vraiment pas confiance en moi, raconte-t-elle. Pour moi, une athlète, c’était quelqu’un qui finissait première, qui performait toujours, c’était tout sauf moi! »

C’est là qu’est entrée dans sa vie cette vague rose, cet esprit de famille comme elle qualifie l’équipe des Roses. La motivation et l’entraide qui prônent au sein de l’équipe l’amènent à sortir de sa zone de confort pour entrer dans sa zone de courage et ainsi atteindre tous les objectifs qu’elle se fixe.

Cinq ans plus tard, toujours avec les Roses, elle cumule fièrement les défis réalisés: triathlons, demi-marathons, 105 km de vélo, etc. « J’ai même monté le Col d’Aspin sans mettre le pied à terre! »

« J’ai remarqué que sur chacune de mes photos, après un défi, j’ai un grand sourire. Ça c’est important, ajoute celle qui carbure maintenant aux défis. N’importe qui peut réussir ce que moi je suis en train de réussir. Ça prend juste de la volonté, un coup de pédale à la fois, et peu importe le reste, tu vas y arriver! »

********

Micheline Roberge

Micheline Roberge fait partie de ces femmes pour qui l’expérience des Roses a été bénéfique autant sur le plan physique que psychologique. La Maskinongeoise en est à sa deuxième année de participation avec les Roses et elle ne regrette aucunement d’avoir fait le saut dans cette grande aventure. « C’est une remise en forme pour moi. J’en avais besoin. J’arrive à 60 ans et c’est important pour moi d’être en forme en vieillissant. C’était aussi l’idée de m’entraîner avec des gens. », confie la femme originaire de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.

Le 29 août, elle prendra part à un triathlon. Micheline Roberge ne pouvait pas espérer mieux comme expérience avec les Roses. « Les gens sont tellement bienveillants avec nous. Ils sont heureux de donner du temps et de nous voir progresser. J’étais gênée au début, mais j’ai découvert qu’il faut oser. On se dépasse et on va chercher des choses en nous qu’on ne savait pas qu’on avait. Ça me nourrit beaucoup », exprime-t-elle.

Elle compte déjà se fixer d’autres grands défis à venir, mais pour l’instant, elle se concentre sur celui qu’elle relèvera dans quelques jours.

 

********

Annie Darveau

C’est sur la ligne de départ du triathlon qu’Annie Darveau s’installera ce dimanche avec les Roses. La Trifluvienne, qui en est à son troisième défi avec l’équipe féminine des Roses, ne regrette pas d’avoir rejoint cette grande famille et n’a que d’éloges à faire envers l’organisation.

« Tous les outils sont là. On a tellement de support du côté des ressources humaines et des ressources matérielles. On a des mentors, des encadreurs et la force de groupe. La force des Roses, c’est de se donner le droit de faire un défi à notre façon, avec le meilleur de ce qu’on est capable de donner, et le temps que nous avons à y consacrer. Tous les éléments sont mis en place que chacun vit sa ligne d’arrivée à sa façon. On a vu que malgré la COVID-19, les Roses ont maintenu l’événement. Dans le contexte dans la pandémie, de voir comment ils se sont organisés pour honorer leur engagement envers les femmes par la tenue d’un événement quand même, c’est une motivation », témoigne-t-elle.