La Sépaq investit près de 3 millions$

Le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de 2,95 millions de dollars afin de remplacer 11 chalets locatifs situés dans les réserves fauniques Mastigouche et du Saint-Maurice.

Âgés de plus d’une quarantaine d’années, ces chalets devenus désuets ne répondaient plus aux besoins de la clientèle, selon la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).

«Le rajeunissement de notre parc d’hébergement dans ces deux réserves fauniques était nécessaire. On va construire des chalets économiques et d’autres seront plus spacieux et plus confortables. Ils sont conçus spécifiquement pour répondre aux besoins et aux plus hautes attentes de notre clientèle», explique Dave Boulet, vice-président Exploitation secteur faunique de la Sépaq.

«Les réserves fauniques offrent des territoires exceptionnels où il est possible de s’initier à une multitude d’activités créatrices de souvenirs impérissables. Les expéditions de chasse, de pêche et de villégiature font naître des traditions qui habitent l’esprit de ceux qui les pratiquent toute l’année».

Cet investissement majeur de la Sépaq a été annoncé le 21 décembre dernier, en présence de la ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de la Mauricie, Julie Boulet, ainsi que du député de Maskinongé, Marc H. Plante.

«Le tourisme de nature et d’aventure, c’est le tourisme le plus porteur actuellement au Québec et sur la planète. C’est un tourisme en développement et en croissance. On est chanceux d’avoir un réseau comme la Sépaq. C’est un réseau bien structuré reconnu pour la qualité de ses infrastructures et son accueil. Cet investissement vient consolider 75 emplois dans la région», souligne la ministre.

Réserve faunique Mastigouche
La réserve faunique Mastigouche reçoit la plus grande part de cet investissement, soit 2,18 millions de dollars. Six nouveaux chalets alimentés principalement à l’énergie solaire seront construits à proximité du lac au Sable. Les lacs Brochard et Orignac accueilleront chacun sur leurs berges un nouveau chalet Modik. Cet hébergement économique garantira à la clientèle l’exclusivité de la pêche sur le lac. Puis, le chalet du gardien de la réserve sera aussi complètement reconstruit.

Réserve faunique du Saint-Maurice
Dans la réserve faunique du Saint-Maurice, l’investissement s’élève à 771 000$ et vise la construction de trois chalets. Deux de ces hébergements seront érigés près des berges sablonneuses du lac Soucis, alors que le troisième sera construit autour du lac Baude, réputé pour la qualité de sa pêche au touladi. Des rénovations majeures seront aussi réalisées sur un chalet du lac Tousignant, qui deviendra un chalet des employés et un centre de services.

Clientèle

Les réservations pour les chalets vont bien à la Sépaq, principalement dans la réserve Mastigouche où l’un des chalets possède un taux d’occupation de 98%. Ce succès peut sans doute être attribuable aux nouvelles orientations de la Sépaq qui cherche à joindre une nouvelle clientèle.

«Notre clientèle a changé de façon importante depuis six ou sept ans. Elle est désormais plus jeune, plus féminine et plus familiale que jamais et la Sépaq est fière de ça. Dans le passé, les réserves fauniques accueillaient une clientèle plus masculine de par les traditions, mais on a fait un virage important pour accueillir cette nouvelle clientèle. C’est pour ça qu’on a besoin d’infrastructures qui répondent à leurs besoins. On ne peut plus se contenter d’avoir que des camps. Ça prend des chalets avec plus de confort», confie le vice-président Exploitation secteur faunique de la Sépaq.

Les travaux visant la construction de ces nouveaux chalets sont déjà débutés. Ces chalets seront accessibles sur réservation dès le printemps 2018.