2012, fin de la violence ou fin violente

Notre actuelle civilisation se vit sous les puissances trompeuses, égoïstes et déchaînées de l’avoir luxuriant et du bien paraître à tout prix au détriment de l’intégrité et de l’authenticité de l’être. Elle se nourrit également des mondes insatiables du pouvoir politiquement corrompu, de la gloire, de la vanité et de l’argent.

Toutefois dans tout cet arsenal de profanations de la vie, il est encore possible de dénicher des oasis d’équilibre, d’harmonie et de plénitude ou la seule audace d’y croire nous projette bien au-delà de nos désirs et débouche sur des vérités de l’ordre de l’impossible comme l’idée de subsister dans une paix intérieure profonde au sein même du désordre.

En visite à la résidence de Lucie Plouffe sise au 79, rang 5, à St-Hilarion (G0A 3V0) (418-457-3030) à proximité de Baie St-Paul, nous sommes à l’adresse de l’inconcevable d’un monde de dignité, d’effacement et de simplicité de l’humble quotidien. Le surprenant charisme de cette femme nous fait prendre conscience du bonheur qui passe de celui qui demeure, d’une vie d’inutiles combats à une vie d’exaltation et de prodigalité dans l’abandon, du lamentable échec d’une gloire superficielle et éphémère à la glorieuse existence des bonheurs du cœur. Son discours fait rêver en évoquant que la survivance pacifique de l’essentiel l’emporte sur celle du superflu et de l’inutile. Voilà l’héritage spirituel qu’elle partage avec quiconque la contacte.

Prophétesse moderne, messagère mystique

À priori, Lucie Plouffe, prophétesse moderne et messagère mystique sait que nul disciple ne peut être plus grand que le Maître. «La superficialité futile des choses de la vie, dira-t-elle, ressemble aux branches des arbres trop rapprochés qui se touchent, s’entrechoquent, se heurtent et cassent dans le vent alors que leurs racines comme dans les profondeurs des cœurs ne viennent jamais en conflit.»

Pour elle, l’honnêteté n’est pas un habit du dimanche, elle doit être un vêtement de tous les jours. «À quoi bon gémir sur les blessures et les meurtrissures de la vie quand la vérité qui ne nous laisse aucune échappatoire est lumière rassurante et béatitude salvatrice, partout présente», de renchérir la dévote Lucie.

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Transfiguration spirituelle

Lucie Plouffe, originaire de Montréal, née le 8 avril 1965, est mère de quatre enfants, Mélissa (27 ans), Marc-André (22 ans), Éric (19 ans) et bébé Anne-Marie (21 mois). Dame Lucie s’est donnée successivement des compétences en secrétariat juridique, comme technicienne en mode féminine. En 2002, à 37 ans, elle entreprend des études à l’Université de Montréal en praxéologie parce qu’elle désirait devenir agente de pastorale.

Vers les années 2000, en pèlerinage à l’Oratoire St-Joseph, Lucie demandera avec foi un soutien, un réconfort et un soulagement immédiat à son trop pénible vécu familial et financier. Moyennant l’obtention de ces grâces spéciales, elle prit l’engagement de retourner régulièrement à l’église pour y assister à la messe dominicale. Sa conversion lui valut ses premières locutions et visions intérieures.

Maison de prière et chapelle

En 2004, à la suite d’un voyage de trois semaines en Europe, elle reviendra au pays, pour inaugurer à sa résidence, une maison de prière et de méditation contemplative. Elle obtiendra l’annulation de son premier mariage et prendre à nouveau mari en 2008 en épousant Jean-Guy Gagnon, son plus fidèle et fervent supporteur de sa cause mystique. De nouveau enceinte, elle accouchera à 45 ans, le 15 février 2010, d’une gamine Anne-Marie en parfaite santé.

La résidence familiale convertie en maison de prière est rapidement devenue insuffisante devant l’affluence des pèlerins. C’est ainsi qu’en 2007 avec l’assistance pécuniaire de nombreux bienfaiteurs, le couple Plouffe-Gagnon procéda à la construction d’un garage-chapelle capable d’y accueillir près d’une cinquantaine de dévotes personnes. Dame Lucie, invite à la prière et à la méditation contemplative en intercalant 31 de ses compositions religieuses inspirées, paroles et musique, s’accompagnant à la guitare. C’est d’ailleurs le Rév. Père Melvin Doucette de l’Ile-du-Prince-Édouard qui accepta de bénir le garage-chapelle en mai 2011. Elle est le porte-parole de Jésus, le porte-voix de son message évangélique, l’écho des valeurs d’amour du Créateur. Avec l’amour divin, 2012 sera fin de la violence; sans l’amour universel, 2012 sera fin violente.