De Saint-Adelphe à Shawinigan à la course
DÉFI. De Saint-Adelphe à Shawinigan, en passant par Saint-Séverin et Hérouxville, 36 élèves de quatrième, cinquième et sixième année ont complété, au terme de plusieurs semaines d’entrainement, à un marathon à relais le vendredi 25 mai dernier. Un défi de taille pour des élèves qui ont choisi de se dépasser en-dehors des heures de cours.
«Nous avons couru 43,3 kilomètres à relais. Nous courrions un kilomètre ou deux avant de passer le relais à une autre équipe», expliquait Tobie Lebel, de l’école la Croisière, au fil d’arrivée qui avait lieu au parc de la rivière Grand-Mère à Shawinigan.
En tout, de 8h30 à 13h, chaque élève aura couru en moyenne dix kilomètres. Ces derniers étaient répartis en groupe de six élèves de forme physique semblable. Le dernier kilomètre a été couru par tous les élèves.
«J’étais fière de faire ce défi, c’était beaucoup de kilomètres», a laissé tomber sa coéquipière Laurence Durette, 11 ans, de l’école Antoine-Hallé. «Il fallait s’entrainer presque chaque jour depuis cet février», explique celle qui prévoit poursuivre la course à pied.
Des élèves des écoles primaires Antoine-Hallé, La Croisière, Plein Soleil et Primadel ont pris part au projet.
Un défi pour repousser ses limites
Ce défi sportif est l’initiative de trois enseignants en éducation physique, soit Robert Lépine, Guillaume Lajeunesse et Pierre Thibodeau.
«Nous cherchions un défi qui pourrait accrocher les jeunes qui voulaient en donner un peu plus. Au primaire, on a l’habitude de faire des activités de masse qui rassemblent un peu tout le monde, mais on ne rejoint que très rarement les élèves qui veulent en donner plus. C’est pour eux que nous avons fait ce défi», explique Robert Lépine.
Les trois enseignants ont donc sollicité les élèves intéressés à de l’entrainement parascolaire en plus de celui en gymnase. Ils ont initié ce projet dans le cadre de la mesure On bouge à l’école, qui consiste en un engagement de l’enseignant en éducation physique à faire bouger ses élèves au moins soixante minutes par jour.
«Il y a quatre écoles représentées, mais ce matin, dans l’autobus, nous avions l’impression que c’était une seule école. C’est une belle expérience de groupe», laissait-il tomber au fil d’arrivée. «C’est incroyable. Ce n’est certainement pas la dernière édition.»