Ces peluches qui accrochent un sourire
GÉNÉROSITÉ. Début décembre, c’est la tradition chez les Cataractes de Shawinigan qui invite la population à apporter des toutous pour le match contre les Wildcats de Moncton. Lorsque Félix Plamondon fait scintiller la lumière rouge, une pluie de peluches foule la glace du Centre Gervais auto… et le travail commence!
En compagnie de bénévoles de l’organisation, les joueurs des Cats se prêtent au jeu pour nettoyer la glace afin de ramasser les toutous. Pas moins de 1300 peluches sont lancées sous les yeux émerveillés des enfants présents.
Depuis deux ans, les toutous sont remis au Club Optimiste de Saint-Jean-des-Piles avec comme mission de remettre les oursons et autres à des enfants de la communauté. Les bénévoles ont pris la relève des farfadets du Centre d’action bénévole (CAB) de Grand-Mère.
Question de récompenser les bénévoles du Club Optimiste et leurs enfants, le président communique l’an dernier avec un membre de l’organisation des Cats pour l’achat de billets, en plus d’acheter 200$ en toutous pour participer à la fête. « Claude Vallée me dit que les farfadets ne prennent plus les toutous. Du tac au tac, je réponds à Claude que le Club Optimiste allait s’en charger », commente le président Gilles Brouillette.
Les bénévoles se sont tournées vers les écoles primaires de la communauté pour remettre les peluches aux enfants, ainsi qu’à des organismes qui en faisaient la demande, comme les Chevaliers de Colomb de Grand-Mère. « Cette année, les organismes courent après nous pour avoir des toutous. C’est premier arrivé premier servi! », ajoute le président.
Mais d’abord, au terme de la rencontre, la dizaine de bénévoles du Club Optimiste rapportent les gros sacs de peluches à la salle communautaire de Saint-Jean-des-Piles pour étendre les toutous sur le plancher afin de les faire sécher, certains ayant demeuré sur la glace pendant de nombreuses minutes. « On a deux gros ventilateurs à la sale, et on apporte d’autres ventilateurs pour bien les faire sécher. Ils ne sont pas mouillés assez longtemps pour être endommagés. Ceux qui sont vraiment en mauvais état on fait un tri et on ne les donne pas aux enfants. L’important c’est de les apporter le soir même et les sortir des sacs pour les faire sécher. Le jour d’après on revient, et on les tourne de bord », explique M. Brouillette.
Certaines écoles demandent de gros toutous, tandis que d’autres veulent des plus petites peluches. Une trentaine ont aussi été remis aux ambulanciers 22-22 qui remettent une peluche lorsqu’une intervention est faite impliquant un enfant.
Lorsqu’une école secondaire est ciblée pour remettre des peluches, c’est une classe en adaptation scolaire qui est choisie.
Pour ceux qui voulaient faire une demande au Club Optimiste, malheureusement la distribution de peluches est déjà faite, mais le président invite les organismes et les écoles à lever la main déjà pour l’an prochain. « C’est certain qu’on va continuer ça pendant des années », termine M. Brouillette.