Nicolas Désilets, un ambassadeur de luxe

HOCKEY. Les ­Cataractes de ­Shawinigan ont élu ­Nicolas ­Désilets à titre d’ambassadeur l’organisation. Originaire de ­Nicolet, il a défendu les couleurs des ­Cats de 2002 et 2006.

Défenseur redouté, il a été capitaine des ­Cats, en plus de participer à un camp du ­Canadien de ­Montréal. Par la suite, il s’est aligné avec les ­Patriotes de l’Université du ­Québec à ­Trois-Rivières (UQTR) où il a été un meneur, en plus de décrocher son diplôme en chiropratique.

«  ­Ils sont venus me chercher et c’était très flatteur, confie le principal intéressé. C’est une nouvelle fonction qui a été votée par les membres de la ­LHJMQ, stipulant que chacune des équipes ait un ambassadeur. On m’a mentionné que mon parcours en tant que joueur et maintenant en tant que professionnel de la santé, propriétaire d’une clinique, les intéressait comme modèle.  »

Celui qui est également père de deux enfants a obtenu un doctorat de ­Chiropratique, le conduisant vers le lancement de sa propre clinique, avec des collègues, soit ­Neuractiv. Neuractiv compte désormais trois cliniques, soit à ­Trois-Rivières, ­Saint-Louis-­de-France et ­Nicolet.

«  ­Je suis bien placé pour parler de l’encadrement offert par l’équipe et c’est un honneur pour moi d’accepter ce rôle d’ambassadeur. Je vais avoir quelques présentations à faire dans la chambre, ne ­serait-ce que de parler de mon parcours et des enjeux de la vie en général. Je vais montrer aux joueurs que pour tous ceux qui ne feront pas la ­LNH, il y a toujours une vie après le hockey et il faut la préparer le mieux possible. Je vais jouer aussi un rôle de grand frère auprès des joueurs, s’ils ont des problèmes particuliers ou seulement s’ils ont besoin de parler.  »

Pour ­Martin ­Mondou, ­Nicolas ­Désilets sera un excellent modèle pour les joueurs.

«  ­Nous sommes fiers des joueurs que nous produisons pour les rangs professionnels. Et en même temps, nous aidons beaucoup de jeunes à acquérir des habiletés qui feront d’eux des leaders dans notre société, a pour sa part témoigné le ­directeur-gérant des ­Cataractes. Nicolas fut l’un d’eux et nous sommes choyés qu’il accepte cette responsabilité. Au même titre que nos neuf anciens qui ont joué dans la ­LNH l’an passé, il est un excellent modèle pour nos jeunes.  »

Nicolas ­Désilets conserve également de beaux souvenirs de son séjour avec l’équipe.

«  J’ai eu la chance de jouer dans le bon vieil aréna ­Jacques-Plante, avec l’atmosphère qui régnait ­là-bas. Les bancs étaient vraiment proches de la glace et notre chambre était en dessous du ‘’pit » (les estrades populaires) de bois, alors c’était fou quand les gens tapaient du pied, à l’­avant-match, lors des séries éliminatoires. Ce fut pour moi une belle école de vie qui m’a permet d’aller chercher des valeurs que je promeus aujourd’hui et que je veux inculquer aux jeunes à mon tour pour qu’ils soient capables de devenir de bons citoyens plus tard  », ­conclut-il.