Un octroi au Digihub pour le quantique
SHAWINIGAN. Le député de Saint-Maurice-Champlain et ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie François-Philippe Champagne était de passage au Digihub Shawinigan vendredi matin afin d’annoncer une contribution non remboursable de 473 600$ pour aider l’entité de mettre en place un ordinateur quantique, le troisième qui sera en place au Québec.
La contribution provient de Développement économique Canada (DEC).
L’ordinateur permettra au Digihub de mettre à profit une nouvelle puissance de calcul qui marque un tournant décisif dans sa mission d’accompagnement des entreprises. Cette infrastructure accélère la transformation numérique et démocratise l’accès aux technologies avancées telles que l’intelligence artificielle (IA), les jumeaux numériques et l’informatique quantique. En facilitant l’expérimentation et l’adoption de solutions innovantes, le DigiHub stimule la compétitivité des entreprises.
« La capacité de calcul c’est l’enjeu actuel. Shawinigan sera associé aux quantiques pour les 100 prochaines années. Le fait de positionner Shawinigan à ce moment-ci de l’histoire est très stratégique. Le meilleur exemple qu’on m’a donné pour expliquer ce qu’est un ordinateur quantique, c’est comme si on était dans une grande bibliothèque et qu’on faisait un trait sur une page. Si on demande à un ordinateur traditionnel de trouver cette marque, l’ordinateur doit de façon séquentielle ouvrir chacun des livres et regarder chacune des pages. Un ordinateur quantique ouvre tous les livres et toutes les pages en même temps. On parle d’une puissance de calcul qui est multipliée dont l’esprit humain a de la difficulté à comprendre », exprime le ministre François-Philippe Champagne.
Il existe deux autres ordinateurs quantiques au Québec, à Sherbrooke et à Bromont. Ces ordinateurs seront tous liés ensemble pour maximiser la puissance de calcul, ainsi qu’à ceux d’autres grandes villes canadiennes. « Il y a un écosystème au Québec qui est en train de naître, et Shawinigan sera au cœur de cet écosystème », ajoute M. Champagne.