L’histoire de famille de Phil Roy

HOCKEY.  L’entraîneur adjoint et responsable des défenseurs avec les Cataractes de Shawinigan Phil Roy en est à sa quatrième saison avec l’équipe. Le choix était logique pour l’entraîneur de revenir au Québec et à Shawinigan pour se rapprocher de ses parents.

Phil Roy est entraîneur au hockey depuis les 19 dernières années. Il a commencé son périple aux États-Unis pour des universités, avant de prendre la direction de la Saskatchewan dans le programme junior A alors qu’il cumulait les fonctions d’entraîneur et de directeur général. 

« Le poste s’est ouvert à Shawinigan en même temps que la Covid commençait. Ça faisait quand même 20 ans que ma femme et moi on était parti du Québec. C’était une opportunité de se rapprocher de nos familles comme on ne savait pas ce qui allait arriver avec nos parents en lien avec la pandémie. Aussi, ça faisait longtemps que je pensais à revenir dans la LHJMQ pour travailler avec les jeunes d’ici », commente l’entraîneur adjoint. 

Le couple a trois enfants qui sont tous nés aux États-Unis. Le périple des Roy a toujours été une histoire de famille. « Comme père de famille, de faire le travail d’entraîneur pour développer des enfants d’autres parents sans être là pour mes propres enfants, ce n’est pas dans mes valeurs. On trouvait important aussi que nos enfants goûtent à la culture du Québec, et qu’ils puissent bien connaître leurs grands-parents. On est super content d’être ici toute la famille. »

Phil Roy est arrivé à Shawinigan avant la nomination de Daniel Renaud qui est actuellement l’entraîneur en chef de l’équipe. C’est à travers ses contacts, notamment Pascal Dupuis, que Phil Roy a pu avoir sa chance avec les Cats.

« Ron Choules a été embauché comme entraîneur en chef, et c’était l’année de la résidence « bulle », avec les matchs en bulle, ma première année a été toute une expérience. Ç’a été dur pour tout le monde. Mais au moins on pouvait jouer au hockey ici. En Saskatchewan, tout venait de fermer. » 

Lors de l’arrivée de Daniel Renaud, l’entraîneur adjoint affirme que ç’a cliqué entre les deux hommes. « On a appris à se connaître, je connaissais son historique, ç’a cliqué quand on a commencé à travailler ensemble au niveau des valeurs et du processus. On voit l’éducation des jeunes de la même façon. »

À titre d’entraîneur des défenseurs, c’est un privilège de pouvoir travailler avec l’une des meilleures unités de défenseurs de la ligue. « Ça fait trois ans qu’on travaille avec certains d’entre eux comme Isaac Ménard et Félix Plamondon. On a participé à une Coupe Memorial ensemble, alors il y a beaucoup d’incontournables dans l’historique où on a travaillé ensemble. C’est le fun de voir les liens qu’on a et toute l’éthique de travail qui s’est développée. Quand les joueurs vont goûter au niveau professionnel, il voit ce qu’on leur a parlé pendant des mois sur les petits détails. C’est encore plus facile et ça se fait de façon plus simple parce que le groupe de défenseurs est rendu à maturité. »