Shawinigan ne fait qu’une bouchée de Saint John
HOCKEY. Quelques jours après la Classique hivernale 2015, les hommes de Martin Bernard ont poursuivi la fête à Shawinigan avec une victoire de 7-1 face aux Sea Dogs de Saint John jeudi soir. Les attaquants Christophe Lalonde (2b,2a) et Alex Pawelczyk (2b,1a) ont mené le bal pour les locaux, qui affronteront Rimouski samedi après-midi.
Le jeune gardien Alex Bishop a accordé deux buts sur les trois premiers lancers des locaux, permettant à Alex Pawelczyk et Christophe Lalonde d’engraisser leur fiche personnelle. En deuxième période, le grand numéro 63 est revenu à la charge avec un but en avantage numérique, tout comme Giovanni Fiore, de quoi donner une confortable avance de quatre buts à leur équipe. L’attaquant Mathieu Joseph a réduit l’écart à trois buts au début du troisième vingt, mais son équipe a écopé de plusieurs pénalités de frustration en fin d’engagement. Les attaquants Christophe Lalonde, Anthony Beauvillier et Brandon Gignac ont tous touché la cible en avantage numérique, ne laissant aucune chance aux visiteurs.
L’entraîneur-chef Martin Bernard a vu ses hommes inscrire à cinq reprises en avantage numérique. «Ça a été un match important, surtout que Saint John était deux points devant nous. Nous sommes sortis très fort en patinant bien. Notre avantage numérique a été solide et a créé du momentum dès le début. Nous avons bien géré la rencontre. J’ai été content de voir les gars appliquer certaines petites choses que nous avons pratiquées cette semaine à 5 contre 3. Tout le monde a contribué. Lorsque nous jouons tous A1, nos quatre trios sont capables de bien faire», a-t-il affirmé.
Dans le camp des visiteurs, Ross Yates avait une mine plutôt basse. «Tu ne peux gagner lorsque tu prends 13 pénalités. Nous avons vraiment bien joué en première, mais nos punitions nous ont ralentis. Je crois que dans l’ensemble, ça n’a pas tellement été une bonne rencontre. Sébastien Auger est blessé depuis trois semaines, Jakub Zboril, depuis un mois. Nous avons plusieurs blessés… ce n’est pas une excuse, mais nous sommes conscients que chaque match est important avec le classement très serré. Nous sommes dans un voyage difficile et nous espérons avoir tout le monde de retour bientôt».
Les arbitres occupés!
Les officiels ont décerné pas moins de 21 pénalités aux Sea Dogs de Saint John, dont plusieurs en fin de rencontre. «J’aurais été frustré comme mes joueurs l’ont été. En trente ans de carrière, je n’ai jamais vu treize punitions d’un côté et trois de l’autre. Chaque fois qu’il y avait des attroupements, nous avions une pénalité supplémentaire», a laissé tomber Yates.
Son vis-à-vis a été déçu de la tournure des événements. «Nous allons étudier tout ça. Je trouve déplorable la manière dont ça a été géré par nos adversaires. Nous nous affrontons deux fois par année. Je ne connais pas vraiment l’entraîneur des Sea Dogs. Il semble quelqu’un d’assez calme, mais ses joueurs ont perdu le contrôle», a raconté le pilote shawiniganais.
Une soirée de rêve pour Pawelczyk
Le vétéran Alex Pawelczyk a connu toute une soirée de travail avec trois points. «J’ai bien joué. J’ai fait mon travail pour aider l’équipe et tout a fonctionné pour moi. Le plus important, c’est que nous avons mis deux points en banque».
Son entraîneur-chef a souligné son apport dans le succès des siens. «Il y a des joueurs qui placent l’équipe à l’avant-plan. Alex est un joueur qui l’a toujours fait et qui accepte les missions que nous lui donnons. Il excelle devant le filet en avantage numérique et également en désavantage. Il gère bien son rôle. Tu as besoin d’un joueur comme ça», a-t-il lancé.
De son côté, l’attaquant Christophe Lalonde a atteint le plateau des 50 points avec une récolte de quatre points. «Je crois que ce qui a changé en 2015, ce sont nos unités spéciales. Nous nous concentrons sur notre désavantage et on dirait que ça paye en avantage. Nous sommes rapides, jeunes et talentueux. Lorsque tu travailles, ça ne peut que fonctionner. Les gars s’aperçoivent que c’est toujours le même système de jeu et nous avons vraiment une bonne chimie dans le vestiaire», a analysé l’ancien des Wildcats de Moncton.