Virage jeunesse au Groupe de triathlon Trinergie 

TRIATHLON. Bien que la pandémie ait fait mal au ­Groupe de triathlon ­Trinergie, ce dernier n’a jamais cessé ses activités et se concentre désormais sur son volet «  ­Jeunesse  » qui est encore très populaire à ce jour.

En effet, c’est le volet «  ­Adultes  » qui a été le plus affecté ces dernières années et qui est présentement mis en dormance, comme l’explique ­Stéphane ­Courchesne, ­entraîneur-chef et gérant du volet ­Jeunesse.

«  ­Tout notre conseil d’administration a été remplacé, notamment parce que plusieurs sont partis. Alain ­Delisle a été président pendant huit ans et on le remercie d’ailleurs pour son travail avec toute son équipe. Maintenant, ­Laurence ­Bouin (propriétaire de la ­Clinique de ­Physiothérapie ­PCN ­Grand-Mère) est à la présidence et on a placé notre volet ­Adultes en dormance pour le moment faute de membres.  »

«  ­Avant la pandémie, on avait une soixantaine de membres, comparativement à une quinzaine de membres aujourd’hui. L’intérêt a diminué bien que les prix aient toujours été très accessibles. C’est un volet à rebâtir, mais si une personne veut s’en occuper, on va être ouvert c’est certain ! ­Pour le moment, notre volet ­Jeunesse offre entre un et trois entraînements par semaine. Nous avons 37 inscriptions de personnes âgées de 7 à 18 ans, mais on pourrait accueillir entre 40 et 50 membres. Non seulement ça permet aux jeunes de développer de saines habitudes de vie, mais on leur apprend aussi la sécurité routière et la sécurité à vélo, entre autres, en se servant des notions du programme de ­Vélo en herbe et du ­Cycliste averti.  »

Des athlètes de tous les niveaux

Les athlètes de plus haut niveau s’entraînent à raison de trois fois par semaine, comparativement à deux fois par semaine pour l’athlète moyen. Pour ce qui est des plus petits, on parle d’un entraînement par semaine. «  ­Nos plus jeunes aiment tellement ça qu’on pense monter à deux jours d’entraînement par semaine. On fait toujours ça dans le plaisir ! ­On a des athlètes forts tout comme des athlètes qui sont là par pur plaisir. Pour certains, le but c’est de bouger et pour d’autres, c’est leur deuxième sport  », ajoute M. Courchesne.

«  ­Le triathlon est très bon pour le cardio, la force, la puissance et l’habileté. On va juste qu’à apprendre comment embarquer et débarquer sur un vélo et dans les clips en pleine course pour gagner le plus de temps possible. On va nager au parc ­Saint-Maurice lorsque la piscine est prête et on nage au cégep également. Nos athlètes vont aussi nager dans le ­Saint-Maurice. Ils vont traverser la rivière et leurs parents vont déposer les chaussures de leur côté de la rivière. Une fois sur place, ils vont courir pour revenir à la promenade ­Capitaine-Veilleux. Ça se veut aussi une initiation à la rivière.  »

Les activités du ­Groupe de triathlon ­Trinergie viennent de débuter et s’étireront jusqu’à la fin du mois d’août. Un triathlon a déjà eu lieu du côté de ­Nicolet où une quinzaine de membres du groupe ont d’ailleurs pris le départ.

«  ­On a des jeunes actifs qui sont avec nous depuis plus de huit ans et qui continuent du côté des adultes. On a des membres de partout en ­Mauricie, du secteur ­Des ­Chenaux jusqu’à ­Saint-Paulin, ­Louiseville, ­Trois-Rivières, ­Shawinigan et ­Grand-Mère, notamment. On a déjà eu 120 membres avant la pandémie, alors le triathlon est un sport encore très populaire. On aurait juste besoin d’un deuxième souffle côté inscriptions (adultes) et si une personne veut être en charge, on va lui laisser s’en occuper  », ­conclut-il.

Pour en savoir davantage sur les activités du groupe, visitez la page ­Facebook officielle intitulée ­Club ­TriNergie de ­Shawinigan.